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Les films à voir, vus et les séries TV vues entre mi-août et mi-septembre !

La version podcast arrive le 22 septembre prochain !

Voici donc les films ou documentaires (et séries à la fin du billet) vus (ou relus pour certains d’entre eux) et mes petits commentaires.

J’espère que cela vous donnera l’envie de les voir (ou revoir)… toujours pas vu !!! mais je dois avouer que compte-tenu de la situation actuelle dans la cité phocéenne, je me tâte pour rester 2h30 avec des irresponsables dans une salle obscure !

Tenet de Christopher Nolan

The Light of My Life de Casey Affleck

Films vus !

Sarajevo  d’Andreas Prochaska (Netflix)

Chargé de rassembler les pièces du puzzle après l’assassinat de l’archiduc d’Autriche, un honorable magistrat devient la cible de mystérieux criminels.

Leo Pfeffer est un enquêteur de la police locale chargé de produire un rapport sur les attentats (l’un manqué, l’autre réussi) perpétrés à Sarajevo contre l’archiduc Franz Ferdinand, héritier du trône d’Autriche et son cortège… (enfin, la femme qu’il aime).

Pfeffer est intègre et va chercher à faire toute la lumière sur cette affaire. Il suspecte vite que les deux jeunes hommes, serbes, qui ont tiré sur le convoi n’ont pas agi seuls car l’attentat n’a pas été soutenu par la Serbie…

Il va se heurter aux hiérarchies policière et militaire qui semblent  déterminée à utiliser l’attentat comme prétexte pour déclarer la guerre au voisin serbe.

Le réalisateur rend bien les tensions raciste et antisémite qui montrent de la société (toutes classes confondues…) ; car Pfeffer est un juif d’origine slave, et il est méprisé par une partie de ses collègues ; pourtant, tous sont d’accord pour souligner sa loyauté envers la monarchie autrichienne.

Parallèlement, et dans le cadre de son enquête il va rencontrer une belle héritière serbe contrainte, avec son père, de fuir la ville suite à cet attentat – la famille avait prêté sa voiture…

L’intrigue et la romance avec cette belle jeune femme, indépendante et avant-gardiste, donnent de la légèreté au film.

La tension monte, et l’acteur principal (Florian Teichtmeister) est très attachant et mène son rôle parfaitement…

Malgré le fait que nous connaissions l’histoire, le film montre les arcanes, les petits arrangements entre amis pour amener à une guerre…

 

The last full measure de Todd Robinson (Prime)

L’histoire vraie d’un homme infiltré dans les cercles de pouvoir de Washington, risquant jusqu’à son futur pour s’assurer qu’on décerne bien une médaille d’honneur à un aviateur oublié, William H. Pitsenbarger, mort au Vietnam.

Ce film plante ses crocs dans vos émotions et ne les lâche plus… car dès l’entame, on est confrontés à ces vétérans du Vietnam qui oeuvrent, avec difficulté, depuis des décennies, afin d’obtenir la plus haute distinction honorifique américaine pour un simple aviateur (venu pour évacuer les blessés) qui les a sauvés d’une embuscade… grâce à son courage, son honneur, son sacrifice… Ce Pits est dans leur mémoire et ils ne veulent pas l’oublier…

Alors que son ministre vient de démissionner le très ambitieux Scott (délicat Sebastian Stan) se voit confier une mission, un rapport, sur une demande de médaille pour un fait d’armes au Vietnam, qui a été refusé à plusieurs reprises…

Au début, ce jeune juriste et conseiller n’est guère intéressé et rencontre, contraint et forcé, les protagonistes de la demande ainsi que les parents du jeune homme…

Petit à petit, il va découvrir les arcanes de cet oubli, les manqués de l’armée, du gouvernement, les lâchetés des gouvernements et conseillers spéciaux successifs et va mettre sa carrière en jeu pour obtenir cette  fameuse médaille…

The last full measure n’est pas un film de guerre, mais c’est un film sur la guerre ; ce traumatisme qu’est la guerre du Vietnam dans la population américain qui l’a subie. Ce lien entre les soldats revenus, les blessures visibles ou invisibles… par quelques flashbacks, toujours sur les deux ou trois mêmes moments de l’embuscade mais qui permet de voir les différents points de vue, on découvre ce garçon, Pits, dévoué jusqu’à donner sa vie pour ses inconnus…

C’est aussi un film sur l’amitié, l’amour et le sens du devoir… l’héroïsme…

Et quel casting… Christopher Plummer (bouleversant), William Hurt, Samuel L. Jackson, Ed Harris etc….

Et je vous mets au défi de ne pas être ému (voir plus) lors des dix dernières minutes…. Bref, j’ai beaucoup aimé ce film…

 

Le mans 66 de James Mangold (Canal+)

Basé sur une histoire vraie, le film suit une équipe d’excentriques ingénieurs américains menés par le visionnaire Carroll Shelby et son pilote britannique Ken Miles, qui sont envoyés par Henry Ford II pour construire à partir de rien une nouvelle automobile qui doit détrôner la Ferrari à la compétition du Mans de 1966.

Ce film est vraiment pour les passionnés de voiture, de courses auto et pour Christian Bale qui porte le film sur ses épaules…

Entre ingénieurs visionnaires, coups tordus de dirigeants (au petit pouvoir mais grand égo), rivalité des grands constructeurs (Ford/Ferrari) et le côté manichéen américain (nous sommes les meilleurs, les autres des minables), le film vous entraîne pied au plancher dans cette histoire de voiture créée pour concurrencer les imbattables Ferrari sur le mythique circuit du Mans en 1966…

La photo est superbe, la complicité entre Bale et Damon est évidente et la prestation de Bale est juste, encore, incroyable… tout est fait pour émouvoir, stresser, passionner, etc. ; j’ai apprécié le Rush mais j’ai largement préféré ce film plus pêchu, plus beau visuellement et l’histoire de ce pilote mal connu et ayant été floué est réellement émouvante.

 

Victor et célia de Pierre Jolivet (Canal+)

Victor, coiffeur, la trentaine, travaille dans une grande franchise. Il décide de monter son salon de coiffure et propose à Célia, une ex perdue de vue, de le suivre dans son aventure. Elle accepte de s’associer à condition que cela reste strictement professionnel. Bien vite, au milieu des paperasses, des charges, des réglementations et de tous les obstacles liés à la création d’une petite entreprise, les troubles amoureux resurgissent du passé et entraînent les deux jeunes associés dans une spirale sentimentale échevelée… 

Je pense que je devais franchement être crevée car j’ai regardé ce film comme on mange une énième tartine avec du chocolat… sans envie mais en mangeant quand même. L’histoire est simple (Victor a aimé Célia, il l’a quitté, je retrouve planté par son associé, décédé, pour acheter un salon de coiffure, il lui propose, elle dit non, dit oui, ils s’aiment, s’aiment plus, etc.)…

Alors oui, c’est sympathique, le rythme est enlevé, les deux acteurs sont agréables… il y a une réflexion sur la liberté d’être à son compte, les arcanes des travailleurs indépendants, de la concurrence loyale et déloyale, le harcèlement au travail…

Après, il m’a manqué un truc, une émotion, un soupçon de quelque chose…

 

Destroyer de Karyn Kusama (Canal+)

La détective du LAPD Erin Bell a jadis infiltré un gang du désert californien, ce qui a eu de conséquences dramatiques. Lorsque le chef de la bande réapparaît, elle doit fouiller dans le passé pour se défaire de ses démons.

Ce film est monté à l’envers… En fait, on découvre, petit à petit, avec un petit suspens (mais bon, si on est observateurs, on capte assez vite), l’itinéraire d’Erin Bell, cette détective qui avait l’avenir devant elle, professionnelle ou pas, et qu’on retrouve comme l’ombre d’elle-même, toujours plus près de vingt que de trente…. Ayant des rapports conflictuels avec sa fille (qui lui préfère son beau-père) et ne sachant plus communiquer, rongée par la culpabilité et les regrets.

La découverte d’un cadavre qui porte les marques d’un gang qu’elle avait infiltré, va mener à cette enquête à l’envers, ses flashbacks expliquant la situation d’époque, son chemin, son parcours, un gang violent (même si le méchant-méchant est peu crédible… pas assez effrayant pour être le méchant-bouh-j’ai peur)…

Ce qui est dommage c’est le montage du film… tous ces flashbacks qui arrivent, qui découpent le présent, qui oscille entre descente aux enfers et vendetta personnelle… pourtant Nicole Kidman, grimée (à outrance ?) est investie, cela se sent (surjoue un peu quand même dans le côté pathos) et porte l’histoire sur ces frêles épaules… et, pourtant, malgré tout cela, si on a compris le mécanisme du début, on voit arriver les évènements, la « révélation » du milieu et la fin…

Sinon, il n’est pas désagréable de visionner ce film, c’est juste trop plat… problème de réalisateur ?

 Films à voir au ciné !

Ondine de Christian Petzold

Ondine vit à Berlin, elle est historienne et donne des conférences sur la ville. Quand l’homme qu’elle aime la quitte, le mythe ancien la rattrape : Ondine doit tuer celui qui la trahit et retourner sous les eaux…

Wonder Woman 1984 de Patty Jenkins

Suite des aventures de Diana Prince, alias Wonder Woman, Amazone devenue une super-héroïne dans notre monde. Après la Première guerre mondiale, direction les années 80 ! Cette fois, Wonder Woman doit affronter deux nouveaux ennemis, particulièrement redoutables : Max Lord et Cheetah

Mort sur le Nil de Kenneth Branagh

Au cours d’une luxueuse croisière sur le Nil, ce qui devait être une lune de miel idyllique se conclut par la mort brutale de la jeune mariée. Ce crime sonne la fin des vacances pour le détective Hercule Poirot. A bord en tant que passager, il se voit confier l’enquête par le capitaine du bateau.

Drunk de Thomas Vinterberg

Quatre amis décident de mettre en pratique la théorie d’un psychologue norvégien selon laquelle l’homme aurait dès la naissance un déficit d’alcool dans le sang. Avec une rigueur scientifique, chacun relève le défi en espérant tous que leur vie n’en sera que meilleure ! Si dans un premier temps les résultats sont encourageants, la situation devient rapidement hors de contrôle.

Séries TV !

  BH 90210 (TF1)

Jouant une version exagérée et irrévérencieuse d’eux-mêmes, les héros de la série culte Beverly Hills tentent de convaincre la chaîne de produire un revival. Les coulisses du projet se révèlent bien plus croustillantes que la série en elle-même. Que se passera-t-il quand les premiers amours, les amitiés et les vieilles rivalités vont mettre à mal la cohésion du groupe ? Les tentatives pour relancer une aventure qui s’est arrêtée 19 ans plus tôt se concrétiseront-elles pour ces acteurs qui ont grandi sous les yeux des téléspectateurs du monde entier ?

Rien de transcendant de prime abord… mais cela fait plaisir de revoir les acteurs et de les voir se déchirer, faussement, à l’écran… on retrouve les moments forts de la série initiale à travers les propos des acteurs/personnages et ça se moque bien… car ils n’ont pas trop peur de se moquer d’eux-mêmes…

Après,  on regarde mais on oublie à la fin de chaque épisode… Reste l’émotion de l’hommage à Luke Perry…

Lucifer Saison 5 1ère partie (Netflix)

Lucifer fait un come-back retentissant, Chloe songe à l’amour, Ella trouve enfin chaussure à son pied, et Amenadiel essaie de trouver ses marques.

Ok, je dois avouer que la saison 4 ne m’avait pas emballé… Eve, etc., pas trop intéressant… Reste le personnage de Lucifer, avec un humour ravageur (et le physique de Tom Ellis, merci)… la saison 5 s’ouvre sur le retour de Lucifer des Enfer … son jumeau, l’archange Michael qui rôde, et Amenadiel qui essaie de gérer sa nouvelle condition de père…

Les enquêtes s’enchaînent sans grand intérêt, en fait… Pour être honnête, c’est surtout les relations et interactions entre les personnages eux-mêmes qui sont sympathiques… Bon, le moi aimer toi entre Lucifer et Chloe s’intensifie… On se dit que bon, là, 5 saison, ça suffit pour la valse… qu’ils s’envoient en l’air et qu’on passe à autre chose… évidemment, ça arrive (après un énième rebondissement non-concluant) et ça vire à la guimauve… c’est le Diable, merdus… pas un adolescent amoureux… quoiqu’il est drôle, parfois avec ses crises de jalousie bêbêtes !

Cette saison est amputée de la moitié (merci au covid19) et le dernier épisode de cette demi-saison s’achève sur l’arrivée sur Terre de Dieu (et un acteur qui fait plaisir dans ce rôle !)… ça promet car le papounet, il en a visiblement plein le dos de ses garnements !

Biohackers Saison 1 (Netflix)

Mia est étudiante en médecine. Elle découvre l’utilisation de la technologie de pointe du bio-piratage au sein de son université. Lorsqu’une découverte révolutionnaire tombe entre de mauvaises mains, Mia doit décider de quel côté elle souhaite être…

Cette série allemande est sympathique et se révèle plus intéressante que l’inévitable triangle amoureux qui se profile…

La scène d’ouverture nous propulse dans un train où les voyageurs tombent comme des mouches devant les yeux effarés de Mia… cette étudiante en médecine va, à travers des flashbacks, amener le spectateur à comprendre pourquoi on en est arrivé là….

Car la jeune fille n’est pas une oie blanche et a une vengeance et une enquête à mener en marge de ses études, ses amours et amitiés.

Petit à petit, la tension monte et on se retrouve au milieu de recherches en biotechnologies, de manipulations génétiques, de stockage de données, etc.

Même si cela est un peu tiré par les cheveux, par moments, l’intensité de la série est bonne et on a hâte de savoir ce que Mia va faire, et découvrir…

Le trio amoureux n’est pas dérangeant car on comprend vite pourquoi Mia s’intéresse plus à l’un qu’à l’autre… et la fin du dernier épisode ouvre, forcément, sur une saison 2 !

 

Hunters (Prime)

En 1977 à New York, une bande de chasseurs de nazis découvre que des centaines de hauts dignitaires du régime déchu vivent incognito parmi eux et complotent pour instaurer un IVe Reich aux États-Unis. L’équipe hétéroclite de Hunters se lance alors dans une sanglante quête visant à faire traduire ces criminels en justice et à contrecarrer leur projet de génocide.

La première scène est hallucinante et couvre bien les deux côtés de cette série, ces deux facettes… l’une complètement décalée, un peu barrée, délirante et cartoonesque, parfois et l’autre sérieuse, intime, dramatique…

Entre les couleurs pop, fluo et le sang…

Je dois avouer que lors des petites minutes, je me suis demandée où j’étais tombée… mais quand le nettoyage se fait, ça surprend et on se dit « oh, ouais, merdus !! »…

Dans cette uchronie visuelle, le monde voit les anciens nazis et leurs descendants (et sympathisants) former une assemblée qui vit aux Etats-Unis,  à des postes importants (ou pas) et qui se sont créés de belles façades et doubles vies (voire triples).

Parallèlement, on fait la connaissance de Jonah, ses potes, sa grand-mère, qui survivent dans leur coin de NYC…

Jonah a un lourd passé, sa mère est morte en couches, sa grand-mère a survécu à Auschwitz, et il galère pour couvrir les frais quotidiens (en dealant de l’herbe) mais son cerveau brillant…  un soir, alors qu’il est endormi, un homme pénètre chez eux et tue sa grand-mère qui prononce une phrase qui laisse à penser qu’elle sait qui est son agresseur… Dévasté, incrédule, il cherche à trouver des indices et tombe sur un ami de sa grand-mère –joué par De Niro, en mode pas parrain mais patriarche- Meyer, qui fait tout pour qu’il abandonne sa croisade… c’est mal connaître le petit et il persiste, jusqu’à se retrouver face à un homme marqué d’une cicatrice telle que Meyer lui avait décrit le tueur de sa tante à Auschwitz…

Jonah découvre alors que Meyer est à la tête d’une bande de chasseurs des nazis infiltrés dans la société américaine…

A l’autre bout du pays, un agent du FBI se dépatouille comme elle peut d’un meurtre en Floride sur une chercheuse de Nasa, gazée dans sa douche…

Entre reconstitution des scènes terrifiantes dans les Ghettos ou à Auschwitz et la côté barrée de la quête et de la chasse de cette bande hétéroclite (et un peu délirante, peu crédible pour certains mais, bon…),

Hunters se suit facilement si on adhère au format, à ce côté décalé et loufoque accolé à l’horreur des camps d’extermination… Perso, j’ai beaucoup aimé même s’il y a quelques temps morts ou scènes qui pourraient paraître superflues.

Engrenage saison 8 (Canal Plus)….

La mort d’un jeune garçon marocain, dont le corps a été retrouvé dans une laverie de Barbès, relance l’équipe de Laure, amputé de Gilou, en taule. Ali et elle, malgré les interdictions de leur patron, se saisissent de l’affaire. Pendant ce temps, le commissaire de la Crim’ entre en contact avec Gilou, incarcéré dans l’attente de son jugement. En échange d’une possible réintégration dans la police, il lui demande de s’infiltrer au sein d’un gang de braqueurs. Une seconde affaire peut-être pas si éloignée de ça que de la première.

Bon, au moment où je vous en parle, je n’ai vu que les 4 premiers épisodes (qui sont toujours aussi bons) et on aime les méandres et les arcanes de cette série depuis le début, on apprécie grandement cette nouvelle enquête, bien ancrée dans la réalité et les images des tentes sur les trottoirs rajoutent au côté anxiogène des différents fils de cette enquête.

Donc, je vous en reparle le mois prochain… quand j’aurais digéré !!

***

xx

Lisa

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