Articles Blog écriture Les Aventures de la Smala

La Smala veut embarquer mais se fait débarquer !

« Ah, mais Madame Petunia, la SNCF ne peut pas transporter tout ça ! On est un Intercité, pas un porte-conteneur ! » Dit le chef de gare, le plus diplomatiquement possible.

« Qui dit ? » Demanda Trois qui comptait le nombre de valises et autres malles sur le parvis de ladite gare. 

« Il dit que la Smala est interdite de transport par la compagnie nationale ! » Pesta Suprême en mode Coq Français (et portant son polo à l’effigie de la marque(1)…).

« Mais on a des billets ! » Hurla Deux qui voyait Jamiehinceversionmoka sourire à la grande blonde à deux mètres sous prétexte qu’elle portait « THE Jean flaire le plus sexy du monde ».

« Billets ou pas, vous n’embarquerez pas ! » Tonna un contrôleur de manière irréfléchi.

« Toi, le chef du train électrique de merde, tu te tais ou je lâche Nestor ! Attention, c’est un tueur ! » Menaça Suprême en montrant la cage du fauve (enfin, du fauve… du Bengale, 8kg au compteur).

« Menace à agent ! » Cria le contrôleur (irresponsable).

« Heu, Monsieur l’agent, ce n’est pas une menace, c’est un fait, Nestor est un tueur de mulot, primé à la foire du trou du cul du monde ! » Précisa Cousin Edmond sous les applaudissements de Trois, la môman de la terreur. 

« On vous dit que vous êtes trop volumineux ! Le train n’arrivera jamais à démarrer ! » Dit le chef de gare qui essayait de garder son calme.

« Mais, heuuuuu » Soupira Quatre qui enlaçait Ondine(Gloria), elle-même accrochée à son sandwich MaxiBestOf préparé par son fiancé « troptopquilest ».

« Qu’est-ce qu’il se passe encore ? » Demanda Bibi qui arrivait, enfin, à la gare après un faux départ suite au malaise vagal de Cinq-et-Demi lorsqu’il avait vu le score « de la branlée du siècle subie » par son équipe de foot chérie(2). 

« L’état français refuse la Smala » Déclama Suprême monté sur la malle « encas » avec les mains en porte-voix.

« Non, vous êtes trop volumineux, on vous le redit ! » Soupira le chef de gare qui venait d’envoyer un SMS à son supérieur en mode SOS « y’a les maboules qui partent en vacances, il faudrait un train de marchandises pour les déplacer ! Pitié, aidez-moi ! ».

« Toi, le chef à plumes, on te dit qu’on a besoin de toutes nos malles et valises pour affronter les activités estivales dans notre bled de cambrousse » Intervint Un qui commençait à en avoir marre de rester au soleil.

« Sérieux, M’sieur l’agent de gare, il faut vraiment qu’on parte, le taxi-tracteur nous attend ! » Précisa Cousine Sidonie. 

« Et y’a aussi le concours de Belote demain ! » Rajouta Flower.

« Et notre couronne est en jeu pour la triplette des danseurs de bourrée » Renchérit Power qui faisait partie des vainqueurs depuis 15 éditions.

« Et le bal ! » Pleurnicha Lord qui pensait encore à la jolie allemande qui lui avait envoyé un baiser l’été dernier.

« Mais on vous dit que cela n’est pas possible ! » Hurla le contrôleur qui ne put pas finir sa phrase, plaqué par le combo Un et Suprême, irrités. 

« Je veux partir dans le trou du cul du monde » Se mit à pleurer Trois en s’écroulant sur le sol.

« Ma Pommette d’amouuuuuuur » Cria Suprême en se ruant sur sa moitié « Je vais arranger ça, pleure pas, y’a Nestor qui va être tout malheureux ».

« Je vais l’occire ce chef à plumes ! » S’impatienta Cousin Edmond qui avait besoin d’uriner en urgence.

« Toi, le chef de gare de ce trou à rats, je vais te faire bouffer ton sifflet ! Mon trognon d’amour est toute malheureuse et après elle me parle non-stop la nuit ! J’ai besoin de mes 8 heures de sommeil, moi ! » Menaça Suprême.

« Papounet d’amour, on va trouver une solution médiane » Plainda Bibi qui voyait Cinq-et-Demi s’allonger pour éviter de s’évanouir suite à un article assassin sur son club.

« Mais heuuuuuu » Pleura, soudain, le contrôleur qui venait de se prendre un coup de sac par Tante Dinde indisposée (par quoi ? Qui sait !).

« On a trouvé une solution… on va vous conduire vers l’aéroport, un gros porteur va vous acheminer vers la Nouvelle Aquitaine… aux frais de la SNCF, évidemment ! » Dit le chef de gare qui venait de lire la réponse de son chef « Le ministre dit que l’armée de l’air veut bien les transporter par gros porteur, le plus rapidement possible ; il ne garantit pas l’atterrissage mais bon, on les dégage de notre périmètre. Restez zen et diplomate tant qu’ils n’ont pas quitté la gare ! ». 

« Oh, on va prendre le gros navion, ma Pommette… tu vas pouvoir regarder la terre d’en haut ! » Soupira Suprême à Trois qui câlinait Nestor.

« Je pourrais aller avec le pilote ? » Demanda Trois en se mouchant dans Nestor.

« Mais oui, Madame, c’est prévu ! » Confirma le chef de gare qui venait de recevoir un SMS d’un contrôleur aérien « Un gros, GROS Porteur ? non, parce que l’armée, c’est pas une compagnie maritime de frets ! »

Trois heures plus tard, le gros, gros, gros navion survolait l’Occitanie en mode « sur votre droite… » assuré par l’hôtesse dépêchée en urgence pour « calmer les maboules qui viennent de déclencher le mode urgence absolue chez les train-trains(3) ». 

La SNCF décida d’ouvrir une cellule psychologique afin de « relativiser le traumatisme subi en gare du soleil » et demanda qu’un train de marchandise soit prêt pour le retour avec « itinéraire bis, voire ter, pour ne pas encombrer les voies normales, passez même par le pôle nord si besoin ! » Ordonna le ministre sinistré.

 

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  1. Billet non sponsorisé… on parle de couteaux, hein, pas de poulet !
  2. 12-1 – personne ne citera le club en question mais on les surnomme The Clarets (faites vos recherches, merdum !).
  3. Lire zinzin des rails.

 

 

Episode suivant : Le bal de la cambrousse

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