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Les films ayant eu un impact majeur dans ma vie

Hello,

L’hiver est souvent fait pour deux choses primordiales (outre aller au ciné se réchauffer, manger des marrons chauds, compenser par une soupe le soir, se couvrir d’un bonnet à pompons, etc.) :

lire et regarder un film

Pour la lecture, pas la peine de s’inquiéter pour moi, j’ai toujours un livre sous la main (nouveauté ou ancienneté, peu m’importe !) !

Pour le film, c’est souvent l’occasion de revoir, tranquillement, un « classique » ; quand je dis classique, j’implique un film qui a eu une influence majeure sur mes neurones. Le genre de film que je peux voir une fois par semaine sans me lasser (je le sais, j’ai déjà essayé !).

En dresser la liste serait difficile tellement j’aime le cinéma et je pourrais me laisser aller à vous en citer des dizaines.

Pourtant, dans la vidéothèque (oui, bon ma DVDthèque), il subsiste quelques DVD qui ont pignon sur rue et qui ne prennent jamais la poussière.

Par ordre « influence majeure » et dont je ne me lasse absolument pas de voir, revoir, etc. :

 

Platoon (Stone) et Apocalypse Now (Coppola)

A égalité.

Pour des raisons inexpliquées, alors que cette guerre ne fait pas partie de celles qui m’intéressent, ces deux films m’ont ouvert la voie vers une envie infinie d’en savoir plus sur l’Histoire. Ce fut aussi deux claques cinématographiques.

 

Le Cuirassé Potemkine (Eisentein)

L’ambiance, la révolte des marins, le côté propagande à plein nez, la révolution cinématographie (travelling avant pour la scène de l’escalier) etc. Tout m’attire et m’inspire.

La bande-son est moins moderne désormais mais les images sont toujours aussi fortes !

 

The Breakfast Club (Hugues)

Rien ne sera jamais plus été comme avant après la vision de ce film. Avant, j’étais comme les élèves de ce film, dans une case (caste) à l’école. Après, j’ai envoyé valser les « bien-pensants » et j’ai fréquenté qui je voulais vraiment. Les répliques, les émotions, la musique, la phrase de Bowie en prélude, tout est toujours d’actualité…

C’était juste une révolution !

 

Le Cercles des Poètes Disparus (Weir)

Le film culte de ma génération… ou, tout du moins, des personnes de mon entourage. Je me souviens y être allée alors que personne ne voulait venir voir « un film sur la poésie, merdus, Lisa, tu vas te faire chier »… J’en suis ressortie les yeux embués, le mascara sur les joues et en redemandant un ticket pour la prochaine séance.

Depuis, je le regarde régulièrement parce que hurler « Oh Capitaine, mon Capitaine » en montant sur un bureau, ça fait partie de mon être, comme lire de la poésie, faire valoir mon droit à l’immobilité et apporter ma rime à la vie.

J’ai eu, aussi, la chance d’avoir un tel professeur (en Histoire) et je lui en sais gré, à vie !

 

Se7en (Fincher)

Ce film est le plus incroyable que j’ai vu. Tout d’abord, j’ai été jalouse de l’auteur du scénario ! J’aurais adoré l’écrire… L’ambiance glauque, la finesse dans la noirceur des personnages, la musique, la lumière de Khondji – le directeur photo de Woody Allen, bien souvent !- le déroulé, les crimes tordus, les failles et l’arrivée de John Doe. Ah, merdus, même en l’ayant vu des dizaines de fois, je sursaute toujours !

 

Ae Fond Kiss  & Le Vent Se Lève (Loach)

Le premier est une belle, simple et émouvante histoire d’amour dans un contexte difficile, filmé par un Ken Loach, à la limite du génie ; le second est l’histoire de deux frères que l’Histoire va pousser dans leurs retranchements jusqu’à l’ultime sacrifice, par un Kean Loach, génial.

Ae Fond Kiss, c’est l’histoire entre deux jeunes gens, l’une catho, l’autre musulman, empêtrés dans leurs cultures, leurs obligations familiales, le poids de l’Histoire et de leur communauté ; elle est touchante et juste.

Tout sonne parfaitement dans cette histoire d’amour et je me prends à rêver que le film soit projeté plus souvent dans les écoles pour apprendre la tolérance.

Idem pour Le Vent Se Lève qui est l’un des films les plus incroyablement émouvants que j’ai vus. Le contexte, la prise de position, les luttes personnelles, et l’Histoire, encore, j’en sors à chaque fois les larmes aux yeux, lessivée mais revigorée pour quelques temps ;

peut-être parce que le personnage de Damian résonne en moi et que je comprends ses choix finaux (parce que j’aurais fait les mêmes !).

****

Quels sont les vôtres ?

 

xx

Lisa

 

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