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Le point ciné et séries du mois de janvier !

Voici donc les films ou documentaires (et séries à la fin du billet) vus (ou relus pour certains d’entre eux) et mes petits commentaires.

J’espère que cela vous donnera l’envie de les voir (ou revoir)…

Alors, compte-tenu des circonstances… je vais donc sauter ce passage pour éviter les reports à la dernière minute…qui vous induiraient en erreur…

Films vus !

Une ode américaine de Ron Howard (Netflix)

J.D. Vance, un ancien Marine originaire du sud de l’Ohio désormais étudiant en droit à Yale, est sur le point de décrocher le poste de ses rêves quand une affaire de famille l’oblige à retourner chez lui et à retrouver tout ce qu’il avait tant voulu quitter. J.D. doit alors gérer la dynamique complexe de sa famille des Appalaches, et son rapport explosif avec sa mère qui souffre d’addiction. Touché par les souvenirs de sa grand-mère, la femme résiliente et redoutablement intelligente qui l’a élevé, J.D. comprend que ses origines lui serviront à construire son avenir.

Attention, ce n’est pas le film du siècle (mais il est taillé pour avoir des nominations aux Oscars®, c’est clair !), mais il y a quelque chose de courageux et d’attrayant dans les premières minutes.

Pourtant, l’histoire de ce gamin, trimballé entre ses grands-parents et sa mère bipolaire, junkie, une famille particulière et un contexte pas facile pour s’élever dans la société…

Pourtant J.D. veut être autre chose et malgré les difficultés, il est poussé par cette grand-mère âpre, rude, mais qui le couve… car elle a une dette envers lui, envers sa sœur… envers leur mère.

Ce film relève la simplicité de la vie, de la famille, de cet héritage émotionnel familial, des cicatrices des générations précédentes qui collent aux baskets de la nouvelle génération… et de la place dans la société.

Bien sûr que cette réussite de J.D. est très américaine, mais elle aborde les valeurs, la volonté et ce destin qui peut basculer à chaque choix (bon ou mauvais)…

Il y a aussi, surtout ?, la démonstration que le passé nous forge mais qu’il n’est en rien un frein… pour être autre chose de ce à quoi « l’héritage familial » vous destine…

Ce film est littéralement porté par Glenn Close en grand-mère courage mais paumée, et Amy Adams en mère dépassée mais aimante.

Le Sud colle aussi à cette histoire comme de la glue mais, justement, cette lenteur (langueur) apporte un charme particulier…

Manhattan lockdown de Brian Kirk (Canal+)

Une course-poursuite infernale pour appréhender deux tueurs de flics à New York. L’inspecteur Davis est prêt à tout pour les coincer, d’autant qu’une gigantesque machination se dessine derrière leurs agissements. Pour les piéger, il va complètement isoler l’île de Manhattan, fermant l’ensemble de ses ponts, dans une spectaculaire opération… La traque peut commencer.

C’est un petit film policier qui pourrait vous faire dire « déjà vu » mais qui, au final, est loin d’être ennuyeux et qui vous fait passer 2h sans regarder la montre.

Il faut dire que le film repose sur les épaules charismatiques de Feu Chadwick Boseman (et on réalise là le potentiel du garçon) qui fait le « job » de façon intelligente et pertinente.

Alors oui si on est observateur, on comprend vite que les flics ne sont pas si « blancs » que cela, que les deux voleurs se sont fait avoir dans toutes les largeurs et que l’Inspecteur Davis n’est réellement seul au milieu de Manhattan en totale autarcie pendant quelques heures.

Oui, on pourra dire que l’enquête va trop vite pour une ville si tentaculaire, mais c’est un bon film policier, sans fin surprenante, mais qui est vraiment très efficace.

Le casting est au diapason (merci à Taylor Kitsch et Stephan James, aussi, qui crèvent l’écran grâce à une bonne écriture de leurs rôles de malfrats avec poisse)…

Bref, le film est un film action, avec des bases classiques mais qui est, au final, intéressant et qui se regarde agréablement.

The snowman / le bonhomme de neige (Netflix)

Lorsque le détective d’une section d’élite enquête sur la disparition d’une victime lors des premières neiges de l’hiver, il craint qu’un serial killer recherché n’ait encore frappé. Avec l’aide d’une brillante recrue, il va tenter d’établir un lien entre des dizaines de cas non élucidés et la brutalité de ce dernier crime afin de mettre un terme à ce fléau, avant la tombée des prochaines neiges.

Personnellement, et malgré les critiques négatives émises quand j’ai dit « je vais regarder ce film », j’ai bien accroché à l’histoire… Fassbender est, comme toujours, excellent, dans le rôle, cette fois, de ce flic talentueux mais torturé, alcoolique et ne sachant pas où il a vraiment mal… le bonhomme de neige m’a fait l’effet du Clown de King… si j’en croise un, je dégage en vitesse !

Le méchant et son mécanisme sont intéressants, même si on le repère assez vite… restent les à-côtés de l’enquête, les rapports d’un ex-beau-père, son rapport à son ex –Charlotte Gainsbourg toujours éthérée et dans le même registre-, son adjointe qui semble cacher les secrets de la Terre…

L’ambiance est glauque, glaciale et manque de profondeur parfois, mais le personnage de Harry Hole mérite amplement sa place….

 L’appel de la forêt de Chris Sanders (Canal+)

La paisible vie domestique de Buck, un chien au grand cœur, bascule lorsqu’il est brusquement arraché à sa maison en Californie et se retrouve enrôlé comme chien de traîneau dans les étendues sauvages du Yukon canadien pendant la ruée vers l’or des années 1890. Buck va devoir s’adapter et lutter pour survivre, jusqu’à finalement trouver sa véritable place dans le monde en devenant son propre maître.

Le livre culte de Jack London est, ici, raconté comme un conte expliquant l’histoire de Buck, un bon gros chienchien à son maître riche, traité comme un enfant gâté (pourri, oui) qui se retrouve enlevé, vendu par un vendeur de chiens… récupéré, une première fois, par un gentil agent de la poste canadienne (qui parcourait 800km par expédition), Buck va trouver sa voix, voie et le sens de l’appel d’état sauvage… Son vrai fond… puis, après qu’il est à nouveau dans les mains d’un odieux chercheur d’or, un vieil ermite le récupère et leur amitié va se solder par les plus jolies scènes du film…

Car, honnêtement, jusqu’à l’association Ford/Buck, il n’y a rien de passionnant et c’est même sous-estimé la profondeur du livre de London….

Alors oui, la meute de loups, chiens, etc., sont principalement numériques… et, quelque fois, trop de numérique tue la beauté des grands espaces et le manque de réalisme, un brin sans âme… Restent les décors et le jeu, toujours excellent, de Harrison Ford qui, à 78 ans, peut toujours en remettre une couche (on parle d’un Indi 5… je vote oui !!)…. Et caboter aussi bien que le chien !

En définitive, un joli film pour les enfants (public visé, je pense) qui incitera, peut-être, à faire lire le magnifique roman de Jack London…

Le secret : tous les rêves sont permis (Netflix)

Miranda Wells est une jeune veuve devant élever seule ses 3 enfants. Mais l’arrivée de Bray Johnson, un homme mystérieux va redonner de l’élan à cette famille.

J’avoue, le seul nom de Josh Lucas m’a mis sur la route de ce film guimauve avec tout ce qu’il faut pour un film de noël (mais pitié)… parce que pour le reste… Katie Holmes nous la joue, encore, Joey de Dawson avec 25 ans de plus…

Le « drame » tourne, évidemment, à la romance que l’on sent à plein nez (si, si, dès que la voiture de l’une emboutit celle de l’autre… c’est plié !)….

Bons sentiments, deux ou trois répliques « développement personnel » et un fil trop facile (le fiancé amoureux, la fille « inconnue » qui est la sœur pas la copine, la belle-mère sympa, etc.)…

C’est un petit film sans prétention qui fait passer le temps… et admirer Josh Lucas n’est jamais mauvais, en soi !

Miss Revolution de Philippa Lowthrope (Canal+)

À la fin des années 60, le concours de Miss Monde est regardé par des millions de spectateurs. En 1970, le Mouvement de Libération des Femmes investit la compétition en plein direct. Cette intervention perturbera à jamais le cours de l’histoire de Miss Monde.

Petit film sans prétention avec un discours très féministe… qui ne se traîne un peu parfois… L’histoire n’est pas inintéressante, au contraire, mais ce n’est pas très engageant… même un brin superficiel…

Ce film aurait mérité une autre approche ou une direction avec plus de peps !

La partie sur les Miss et les propos est en contradiction avec les féministes (pures et dures, mais bon pas trop crédibles)…

Comme d’habitude, Keira Knightley sur-joue, encore…  Cela en devient lassant !

Les éblouis  de Sarah Suco (Canal+)

Camille, 12 ans, passionnée de cirque, est l’aînée d’une famille nombreuse. Un jour, ses parents intègrent une communauté religieuse basée sur le partage et la solidarité dans laquelle ils s’investissent pleinement. La jeune fille doit accepter un mode de vie qui remet en question ses envies et ses propres tourments. Peu à peu, l’embrigadement devient sectaire. Camille va devoir se battre pour affirmer sa liberté et sauver ses frères et sœurs.

Film largement autobiographique de la réalisatrice, ce film est difficile à critiquer malgré quelques exagérations (qui sont peut-être vraies mais qui, dans le film, font invraisemblables) ; reste la dénonciation d’un embrigadement incroyable (c’est assez rapide et par de la mère qui est, déjà, bien allumée à la base… jouée par Camille Cottin)… le père est un être neutre, un brin soumis qui suit aveuglément malgré quelques soubresauts, parfois.

Cette perversion toxique d’une communauté religieuse sur la famille est implacable et, ce, malgré la clairvoyance de la fille aînée qui oscille entre loyauté filiale, premiers amours (bon, un peu tiré par les cheveux, mais…) et adolescence (rebelle, donc).

Il y a toutefois quelques jolies scènes (les entraînements de cirque, les balades, le mariage, etc.) mais le sentiment premier est le fait d’être mal à l’aise face à cette famille qui plonge dans le déni alors que certains signes sont, quand même, de gros points lumineux d’alerte.

Brooklyn Affairs d’Edward Norton (Canal+)

New York dans les années 1950. Lionel Essrog, détective privé souffrant du syndrome de Gilles de la Tourette, enquête sur le meurtre de son mentor et unique ami Frank Minna. Grâce aux rares indices en sa possession et à son esprit obsessionnel, il découvre des secrets dont la révélation pourrait avoir des conséquences sur la ville de New York… Des clubs de jazz de Harlem aux taudis de Brooklyn, jusqu’aux quartiers chics de Manhattan, Lionel devra affronter l’homme le plus redoutable de la ville pour sauver l’honneur de son ami disparu. Et peut-être aussi la femme qui lui assurera son salut…

Attention, le film fait plus de 2h20 et cela pourra paraître longuet à certains, surtout car il y a quelques moments plus « mous »…

Néanmoins, ce film est un bon polar, efficace, avec un héros atypique, joué par Norton lui-même… atteint du syndrome Gilles de la Tourette, il faut dire que ces « apartés » bouleversent les codes du détective habituel au cinéma… car, à part ce « souci », Lionel Essrog est brillant, juste, fin et humain… il a tout pour être un mec bien un brin toqué !

Bon film, avec une belle lumière, de l’humour et de la tendresse…

Il est à noter les très bonnes prestations d’Alex Baldwin (inquiétant à souhait), Willem Dafoe et Bruce Willis…

The Prom de Ryan Murphy (Netflix)

Stars de la scène new-yorkaise, Dee Dee Allen et Barry Glickman traversent une véritable tempête : le dernier spectacle est un échec retentissant réduisant leur carrière à néant. Dans le même temps, au fin fond de l’Indiana, Emma, lycéenne, est interdit par la responsable de l’association des parents d’élèves de venir au bal de fin d’année avec sa petite amie. Lorsque Dee Dee et Barry comprennent qu’ils peuvent faire de l’épreuve d’Emma une cause à défendre – et ainsi redorer leur image de marque –, ils mettent le cap sur l’Indiana, en compagnie d’Angie et Trent, deux autres comédiens cherchant à faire redécoller leur carrière. Mais quand leur militantisme opportuniste se retourne contre eux de manière inattendue, la vie des quatre acteurs est chamboulée – et ils se mobilisent pour offrir à Emma une soirée où elle peut enfin assumer son identité au grand jour.

The Prom est un film avec plein de naïveté, de bons sentiments, et un joli plaidoyer contre l’homophobie, pour la tolérance, la différence et, malgré que certains penseront que c’est superficiel, je dois avouer que j’ai bien aimé l’ambiance du film…

Principalement pour le côté flamboyant des séquences dansées et chantées par Meryl Streep, son acolyte, mais aussi, Nicole Kidman (et sa paire de gambettes incroyable !).

C’est du pur music-hall, très Broadway, avec une petite pique aux comédiens un brin égocentrés et pas toujours reluisants… mais il y a plein de couleurs dans ce couleur, et pas seulement LGBTQ… le film est un réel étendard pour l’acceptation de l’autre.

Alors, oui, l’histoire est simple(iste ?) il y a trop de chansons et de clichés (merci donc au gay très fashion, à la lesbienne en cheveux courts et smoking, à la cougar et aux stars un peu autocentrés, aux provinciaux étroits d’esprit, etc.) mais il y a de l’énergie, des moments plus gnangnan, de répliques bien senties…

Les clins d’œil sont nombreux, notamment dans la présentation du « livre de fin d’année »…

Les acteurs sont au diapason (Streep, Kidman et Washington en tête de gondole)

Bref, il ne faut pas en demander plus à ce film qui oscille entre High School Musical et une revue de Broadway…  il faut le regarder avec le cœur et cela vaut largement le cœur en cette période.

Selfie de  Thomas Bidegain, Marc Fitoussi, Tristan Aurouet … (Canal +)

Dans un monde où la technologie numérique a envahi nos vies, certains d’entre nous finissent par craquer. Addict ou technophobe, en famille ou à l’école, au travail ou dans les relations amoureuses, Selfie raconte les destins comiques et sauvages d’Homo Numericus au bord de la crise de nerfs…

Le principe de ce film est de présenter 5 sketchs, filmés par 5 réalisateurs, sous une seule bannière : une satire de la société hyper connectée.

Chaque séquence pousse, un peu, la situation à l’extrême mais bien qu’exagérées, parfois, elles pourraient révéler le futur proche.

Certains sketchs sont assez inégaux, d’ailleurs…. Et mène à une séquence finale où tous les protagonistes se retrouvent, car, oui, ils sont tous liés de manière ou d’une autre.

Par exemple, cette famille dont le couple ne vit que pour l’audience, et ferait n’importe quoi pour gagner des vues, même après la rémission miracle de leur fils cancéreux (étonnants Blanche Gardin et Maxence Tual… disjonctés !)…

Ou encore cette prof un peu coincée, vieille fille (formidable Elsa Zylberstein) qui découvre les nouvelles technologies et s’invente un profil « Merteuil » pour tanner un humoriste qui fait des fautes d’orthographes à faire pleurer le Bescherelle… mais qui y prend goût et se réveille comme la belle au bois dormant qu’elle est.

Il y a aussi Florian (le toujours agréable Finnegan Oldfield) qui pense trouver l’âme sœur à travers une application de rencontres où il cumule un score médiocre et accède, un jour, au top du panier pour s’apercevoir qu’il n’aime pas cette perfection et préfère une autre réalité…. Trop tard pour lui !

Et enfin, Romain (Manu Payet) qui se met à douter de lui après que l’algorithme de son site d’achats en ligne préféré lui ait proposé du…. Viagra !

Arrivés sur l’île, sans connexion, pour un mariage, ce petit monde va exploser en vol !

Reste que j’ai surtout apprécié le personnage d’Elsa Zylberstein qui me ressemble surtout dans ce rôle de quadra qui est horripilée par les fautes d’orthographes et autres facilités de langage sur les réseaux sociaux….

Selfie est un film sympathique mais assez inégal…

Ava de Tate Taylor (Netflix)

Une tueuse d’élite assaillie par le doute doit lutter pour sa propre survie et celle de sa famille après l’échec d’une dangereuse mission.

Quel est l’intérêt du film, mis à part les têtes d’affiche (Jessica Chastain, John Malkovich et Colin Farrell) ?

Parce que, honnêtement, l’histoire est incohérente… la tueuse d’élite entre deux problèmes familiaux (et larmes aux yeux) insipides (et cousus de fil blanc… Ah, le coup de la sœur qui a récupéré l’ex-fiancé… quelle idée novatrice !) et une « meute » à ses trousses pour la liquider, ne fournit rien de plus, ni de moins d’ailleurs.

Jessica Chastain est une belle actrice, elle sait, donc, aussi jouer dans la catégorie des Charlize Theron et Angelina Jolie pour les bastons… mais, à part ça…  rien…

Même les problèmes familiaux sont nuls… sans émotion, sans surprise.

Ah, mais pitié, ne perdez pas votre temps !

 

Documentaires !

Chambre 2806 l’affaire DSK de Jalil Lespert (Netflix)

4 épisodes qui reviennent sur les circonstances de l’affaire du Sofitel, les avants/après et les conséquences.

C’est un bien étrange documentaire qui remémore l’affaire et le contexte mais qui n’apporte rien de nouveau, et se révèle un peu longuet parfois. Le thème sous-jacent du complot est largement insufflé et N. Diallo apparaît sous un mauvais jour ; par moment, son témoignage distille un énorme doute sur sa sincérité…

Reste l’environnement et le jeu des influences politico-judiciaires….

  

Séries TV !

You are wanted saison1 et 2 (Prime) série allemande écrite et produit par l’acteur Matthias Schweighöfer

La vie d’un Berlinois est bouleversée après un « hacking » qui l’implique contre son gré dans un groupe terroriste. A la recherche de preuves pour l’innocenter, il fait l’objet de suspicions de la part même de ses proches. Il rencontre alors une autre victime comme lui avec qui il va joindre ses forces pour découvrir la vérité…

Ok, je vous parlais, le mois dernier (à propos du film Resistance) de cet acteur allemand sur lequel je lorgne depuis 2008… Il est là aux manettes de cette série sur 2 saisons en tant qu’acteur principal et producteur (et aussi au scénario, on dirait)…

La première saison est plutôt bonne… la vie de ce Thomas hackée qui le transforme en terroriste et qui est traquée par différentes factions (services secrets allemands et américains), est intéressante mais à un moment, l’intrigue part un peu dans tous les sens, et cela devient, parfois, confus… pourtant, la paranoïa de Thomas, les enjeux intrigants des policiers ou des personnes proches de lui, font monter la tension… l’arrivée de quelques éléments sauve la fin de saison…

Car la saison 2 est largement plus réussie, plus construite, plus percutante et avec un jeu du chat et de la souris qui est un délice pour les nerfs… Ce côté secret d’état, ordinateur doué d’une redoutable efficacité et potentiel d’espionnage sont bien amenés et dosés.

Le double/triple jeu de certains personnages, même si le spectateur le comprend assez aisément, apporte un plus au twist final qui fait penser à une saison 3…

En outre, il y a une tension entre Thomas et un autre personnage qui mérite d’être développée comme sa relation avec une inspectrice de police….

Bref une bonne série allemande, en voir en V.O (la VF est franchement atone pour certains personnages)….

A young doctor’s notebooks Saisons 1 et 2 (Arte)

Les débuts d’un jeune médecin russe sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale, basé sur le « carnet d’un jeune médecin » de Boulgakov !

 

Oui, j’avais loupé cette série… mais ayant aperçu sur les replay d’Arte, j’ai avalé les deux saisons. Basé sur les propres souvenirs de Boulgakov, cette série est un petit bijou.

Le Dr. Vladimir « Mika » Blomgard (interprété par Jon Hamm) est interrogé, à Moscou, en 1934 par la police politique au sujet de falsification d’ordonnances. Il retrouve un carnet de notes lorsqu’en 1917, il fut nommé dans « le trou du cul de la Russie » à sa sortie de l’Université.

Jeune docteur (joué par Daniel Radcliff), il prend la succession du « fameux et mythique » médecin Léopold Léopoldovith… adulé par ses infirmières.

Le jeune médecin converse avec… lui-même… celui du futur… et essaie de supporter aussi les interventions du vieux médecin mort qui se rappelle à lui… Petit à petit, il devient accro à la morphine et tout part en vrille…

Cette série n’est pas à mettre entre tous les yeux (le nom de Radcliff ne veut pas dire « pour tout public, attention »)… C’est à la fois fou, macabre, délirant, loufoque, tendre, drôle…

La mise en scène, les acteurs, l’humour so british, le cynisme des scènes « de médecine de campagne », l’univers Gore…

C’est vraiment une réussite et, au milieu du sang, on se marre quand même tellement tout part dans tous les sens. Bref, j’ai regretté de ne pas l’avoir vu à sa sortie… en 2012…

The Boys Saison 2 (Prime)

Contraints à la clandestinité, Hughie, La Crème, Frenchie et Kimiko essaient tant bien que mal de s’adapter à cette vie de cavale, Billy Butcher restant pour sa part introuvable. En parallèle, Starlight peine à trouver sa place parmi les Sept, tandis que le Protecteur s’efforce de prendre le contrôle total de la situation. Ses ambitions sont contrariées par l’arrivée de Stormfront, une nouvelle super-héroïne experte en réseaux sociaux et prête à tout pour arriver à ses desseins. Pour pimenter le tout, la menace des Super-méchants fait des vagues et Vought essaie de capitaliser sur la paranoïa qui s’empare du pays.

 

Toujours politiquement incorrect, violent, gore, décalé, drôle… C’est toujours un peu irrévérencieux, et c’est tant mieux…

La saison 2 est quand même moindre que la saison 1 (mais c’était sûrement dû à l’étonnement et à la nouveauté de dégommage des super-héros)… C’est, surtout, je pense, dû aussi à un rythme aléatoire… il faut attendre le troisième épisode pour que tout décolle de manière hallucinante !

A partir du 4e, et sur les 4 suivants, c’est du grand délire, des rebondissements, du gore absolu et des claques qui se perdent…

Bref, au final, je me suis encore amusée à la regarder….

Mystery Road (Arte)

Inspecteur de police, Jay Swan est envoyé dans l’Outback australien pour enquêter avec l’aide de la chef de la police locale sur la disparition mystérieuse de deux jeunes ouvriers agricoles en plein désert.

 

Série australienne, à voir impérativement en V.O., tellement l’accent australien est aux antipodes de vos cours d’anglais (vous captez peu l’américain, vous allez galérer ici !).

2 gamins ont disparu du ranch des Ballantyne… Marley, un aborigène du coin et Reese un mec de passage…

L’inspecteur Jay Swan est envoyé sur place pour les retrouver. Sa réputation n’est pas usurpée et il n’est pas très collaboratif avec la police locale, Emma Jones, sœur du propriétaire du ranch !

Swan n’en fait qu’à sa tête et son personnage est aussi mystérieux qu’agaçant parfois… pourtant on suit cette histoire dont les ramifications sont multiples… trafic de drogue, petits arrangements entre amis, discrimination des aborigènes, filiation difficile, racisme primaire, paternité, etc.

Car dans ce coin de la gigantesque Australie (et il est à noter que les paysages sont immensément sublimissimes !!!), tout fonctionne par clan… et la police bute sur tout ce qui pourrait ennuyer les uns ou les autres.

Au fil des 6 épisodes, tout se dénoue, doucement mais sûrement… et tout est logiquement bien fait…

Aucun cliché en vue et le fait que cette série est implacablement très australienne, rien ne semble faux… y compris les relations personnelles ou le passé de ce continent !

A noter que la bande-son est vraiment géniale et qu’une saison 2 existe… vivement la suite !!!

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