Estelle Bourget nous parle Makrout parce que c’est du sucre en barre, cette fille !
J’ai rencontré Estelle par l’intermédiaire d’une amie commune qui a pensé, à l’époque, qu’on allait s’entendre comme larrons en foire !
Pour la foire, je ne sais toujours pas, mais pour s’entendre, c’était clairement bien vu !
Notre intérêt pour la lecture, l’écriture, l’Angleterre, la musique, le cinéma, et j’en passe, fait que nous échangeons, malgré la distance, sur tout (et pas n’importe quoi… quoi que… !).
Dernièrement, elle a relancé (enfin) son premier roman et j’avais envie de vous présenter ma copine Estelle !
Parce qu’elle le vaut bien…
****
Bonjour Estelle, revoici la Makrout Girl ! Mais quelle joie ! Peux-tu nous parler de ce roman ?
Avec grand plaisir, ma chère Lisa !
D’où vient ton envie à la base pour écrire ce livre ?
L’envie était là depuis longtemps d’écrire sur l’origine de la famille du côté de mon père, une famille pied-noir.
Mon père est né en Algérie en 1950 et en est parti en 1962. J’ai tellement entendu parler des villes, des lieux qu’il a fréquentés avec sa famille. C’est un lien très fort cette « origine ».
A l’Université j’ai posé des questions à mes grands-parents et collecté quelques anecdotes. Ma tante a aussi mis en page ses anecdotes.
Ensuite en 2011 je me suis dit que j’allais écrire sur la vie en Algérie d’un personnage qui serait mon père. Mais j’ai changé d’optique en me disant « si j’arrive à écrire quelque chose qui tient la route, pourquoi ne pas partir plutôt sur une histoire un peu comme une enquête, une quête… ».
De là sont arrivées ces deux personnages féminins, et la quête d’un héritage qui bizarrement est aussi la quête de «mon» héritage.
C’est une reparution ? Pourquoi avoir pris cette décision ? Comment t’es-tu décidée ?
J’ai voulu rééditer parce que le premier éditeur a fondu les plombs.
Mon livre ne s’est donc vendu qu’à une centaine d’exemplaires et comme il me tenait à cœur, comme un premier roman, et à cause de ce lien avec mes origines, j’ai décidé de continuer à « le faire vivre ».
J’ai pris le temps de la décision, qui n’était pas si compliquée à prendre. Il fallait juste que je me penche dessus !
Je dois avouer être très heureuse du retour de ce roman ! J’avais eu l’honneur de le lire et de participation au challenge photo Makrout Girl ! Ton choix de l’autoédition fait-il partie de tes envies premières ?
Merci Lisa, c’est très gentil. Je savais que tu l’aimais ce roman et ce challenge photo organisé par notre amie commune avait été vraiment très original.
J’ai beaucoup ri et ça m’a plu !
Mon choix de l’autoédition est plutôt venu du fait que je savais que mon livre ayant déjà été édité, je ne pouvais être éditée que si je changeais des éléments du roman et je n’en avais pas envie. En autoédition, je pouvais le garder tel quel.
Si je veux participer à des salons par exemple, je peux aussi gérer moi-même mes commandes.
Tu es auteur, mais aussi blogueuse. Allez, donne-nous l’envie de découvrir ton univers !
Mon blog a aussi un lien car il s’appelle www.makroutgirl.com
Je suis quelqu’un de dynamique, ouvert aux autres, avec je pense pas mal d’humour (la vie serait trop triste sans), et c’est pour cette raison que j’ai aussi démarré ce blog il y a quelque temps.
Comme dans le livre, on y retrouve souvent un ton loufoque, même si beaucoup de posts peuvent aussi être sérieux en fonction de l’actualité du moment.
Dans ce blog, je voyage à travers le monde en piochant dans des articles trouvés sur des lieux atypiques (hôtels, restaurants, etc.), des artistes, mais aussi sur des faits drôles comme les fêtes consacrés à des événements particuliers.
Je parle de faits d’actualité aussi quand j’ai envie de réagir, je partage des posts originaux etc.
Te connaissant un peu, le théâtre, la musique et l’Angleterre font partie de ta vie. Tout cet environnement artistique est-il à égalité dans ta vie ou il y a des petits chouchous ?
Tu as bien résumé Lisa, mais tu as quand même oublié le cinéma !
Je vibre pour tout ce qui est lié à la culture, à l’art quel qu’il soit.
Je pourrai passer une journée entière à regarder des films, une série à laquelle j’accroche, tout comme je ne peux pas assister à un concert sans avoir envie de danser (bon sauf quand il s’agit de musique classique bien sûr). Dernièrement je me suis déhanchée sur du Kusturica !
Le théâtre est très important car il m’a permis d’évoluer dans ma personnalité, de sortir de ma réserve. Et jouer quelqu’un d’autre c’est passionnant, sentir le regard des autres et leur reconnaissance aussi.
Pour l’Angleterre c’est ce mélange de pratiques artistiques, d’humour aussi, de personnalité si spéciale des anglais, qui fait qu’elle est dans mon cœur. Ma maîtrise d’anglais n’y est pas pour rien aussi !
Bon, tes projets pour la fin 2018 ?
Pour la fin 2018…ça va vite dis donc si on parle déjà de fin !
Alors trouver au niveau du travail de nouveau quelque chose qui me passionne, qui me fasse vibrer. Si c’était lié à l’écriture ce serait donc le top !
C’est ma priorité première !
Tes derniers coups de cœur ?
Musique : Bella Ciao par Maître Gims (et les autres 😜!)
Cinéma : Everybody Knows avec Javier Bardem et Penelope Cruz
****
Elle est trop cette fille !
Bonne lecture !