Bonjour à tous !
Voici donc les films ou documentaires (et séries à la fin du billet) vus (ou relus pour certains d’entre eux) et mes petits commentaires.
J’espère que cela vous donnera l’envie de les voir (ou revoir)…
Films à voir au ciné !
Alors, compte-tenu des circonstances…
Films vus !
Terminator Dark Fate de Tim Miller (Canal Plus)
De nos jours à Mexico. Dani Ramos, 21 ans, travaille sur une chaîne de montage dans une usine automobile. Celle-ci voit sa vie bouleversée quand elle se retrouve soudainement confrontée à 2 inconnus : d’un côté Gabriel, une machine Terminator des plus évoluées, indestructible et protéiforme, un « Rev-9 », venue du futur pour la tuer ; de l’autre Grace, un super-soldat génétiquement augmenté, envoyée pour la protéger. Embarquées dans une haletante course-poursuite à travers la ville, Dani et Grace ne doivent leur salut qu’à l’intervention de la redoutable Sarah Connor, qui, avec l’aide d’une source mystérieuse, traque les Terminators depuis des décennies. Déterminées à rejoindre cet allié inconnu au Texas, elles se mettent en route, mais le Terminator Rev-9 les poursuit sans relâche, de même que la police, les drones et les patrouilles frontalières… L’enjeu est d’autant plus grand que sauver Dani, c’est sauver l’avenir de l’humanité.
Je n’ai jamais été fan de la saga ; oui, je les ai tous vus, mais rarement au cinéma.
Alors, côté action et science-fiction, ce film est d’une bonne facture. Les acteurs sont là, ça bastonne bien, il y a un peu d’humour et Sarah Connor nous la joue Terminator…
Sinon, ben, rien de neuf sous le soleil californien… le scénario ne sort pas de l’ordinaire et ça ronronne un peu (le comble pour le côté apocalypse, non ?).
Bref, cela a été aussi vite oublié que regardé !
Undercover (White Boy Rick) de Yann Demange (Canal Plus)
À Détroit, dans les années 80, au plus fort de la guerre contre l’épidémie de crack, voici l’histoire vraie d’un père d’origine modeste, Richard Wershe, et de son fils, Rick Jr., un adolescent qui fut informateur pour le compte du FBI, avant de devenir lui-même trafiquant de drogue, et qui, abandonné par ceux qui l’avaient utilisé, fut condamné à finir ses jours en prison.
Detroit, années 80, la crise, et la misère sociale… et Rick et son fils… et le destin de ce gamin qui avait tout pour s’en sortir mais ne décolle pas de son quartier, des magouilles et du choix de la police qui en fait son informateur… à 15 ans.
Cette histoire est tirée de la vie de Rick Wershe, qui va passer 30 ans en prison… pour une broutille… ou en, tous les cas, pas cette lourde peine de prison.
Dès le début, on est projetés dans la vie de ce père, d’origine modeste, acheteur et vendeur d’armes (avec licence !), dont la femme a démissionné, le laissant avec une fille droguée et un gamin adorable mais perdu.
Au milieu de la misère et des combines, Rick Junior a des copains pas vraiment fréquentables, une scolarité aléatoire et une envie de s’en sortir… Petit à petit et sous l’influence de flics (FBI en tête de gondole), il va devenir revendeur d’armes, informateur et même dealeur et trafiquant… L’enfer est à sa porte, et sa plongée est assurée d’avance… Son père se débat, s’acharne à le récupérer mais le gouffre et le piège se referment sur le gamin d’une façon ahurissante et glaçante.
L’acteur jouant l’adolescent est incroyable, entre inconscience et résignation… Richie Merritt profite largement de la présence superbe et généreuse de ce père à l’écran qu’est Matthew McConaughey qui se débat comme il peut contre l’injustice sociale, politique, policière et la lente descente de sa ville.
Un très bon polar, bien noir, et d’une amérique so 80’s…
Bronx d’Olivier Marchal (Netflix)
Dans les quartiers Nord de Marseille, une tuerie orchestrée par le clan Bastiani a lieu. Deux rivaux sont en charge de l’enquête, Vronski, un flic de la brigade antigang et Costa, un chef de groupe de la BRB aux pratiques douteuses. La situation dégénère lorsqu’un témoin-clé est assassiné durant sa garde à vue. En pleine guerre des gangs, Vronski et ses hommes, pour sauver leur peau, seront obligés de faire des choix lourds de conséquences…
En général, j’aime bien les films de Marchal… donc, je me suis dit, alors, ça doit être pas mal… un polar, des ripoux, des flics, des bandits, le tout à Marseille (of course.. LA ville la plus infréquentable du monde)…
Le casting est hyper alléchant ; il y a du beau monde (Reno, Lanvin, Mehrar, etc.), de véritables gueules de cinéma et un ex-flic à la manœuvre…
Le souci ? Tout part dans tous les sens… tout le monde règle ses comptes, partout, tout le temps, et les flics ont un train de vie incroyable… entre belles bagnoles (piquées aux dealeurs ?), bateau sublime amarré dans le port de Cassis, train de vie sublime (on en parle de la villa sur la Corniche ?)….
C’est sanglant, règlements de compte à OK Corral, magouilles, chantages, exécutions sommaires (ou pas), ça deale, ça trahit, ça œuvre pas forcément pour le bien, ça planque du fric volé chez un voisin du port, etc.
Bref, passé le moment où on se demande pourquoi la scène s’ouvre sur un massacre (qui est personnel, et donc pas réellement lié aux enquêtes entremêlées), je me suis dit, tout ça pour ça !
Connectés de Romuald Boulanger (Prime)
Un samedi soir pendant le confinement, un groupe de très bons amis se connecte en ligne pour partager un apéritif virtuel. Soudain, l’un d’entre eux est agressé et séquestré en direct par un inconnu sous les yeux de ses amis qui assistent à la scène, impuissants derrière leurs écrans. Ils ne vont pas tarder à découvrir que ce mystérieux inconnu connaît parfaitement tous leurs pires secrets, qu’il compte faire éclater au grand jour les uns après les autres
L’idée de départ est actuelle (évidemment que ce confinement allait donner des idées !) et au départ, on se reconnaît dans ces potes qui se font un apéro-zoom, qui s’ennuient, qui se lamentent ou sont hyper excités, qui dépriment (rupture, pas d’inspiration, etc.)… puis, le futur ex-mari arrive dans l’apéro virtuel, pas invité, mais ayant reçu le lien d’accès… et tout part en vrille… un mec les agresse, on découvre qu’une des amies se tape l’ex-mari, et ment à tout le monde… Petit à petit, l’apéro en amis vire au « petits mensonges entre amis », à la trahison, etc.
Honnêtement passé le premier quart du film, cela tourne en rond, c’est un peu gros… et ce qui pourrait être drôle, ne l’est plus… Sauf la dernière apparition qui arrive, pourtant trop tard…
En sus le « méchant » est ridicule, pas crédible…
C’est un brin sympathique mais avec ce casting, je m’attendais à largement plus décalé, délirant, dérangeant et poilant… bon sinon, au prochain apéro virtuel, on va se sentir un peu mal…
Midway de Roland Emmerich (Canal+)
Après la débâcle de Pearl Harbor qui a laissé la flotte américaine dévastée, la marine impériale japonaise prépare une nouvelle attaque qui devrait éliminer définitivement les forces aéronavales restantes de son adversaire. La campagne du Pacifique va se jouer dans un petit atoll isolé du Pacifique nord : Midway.
L’amiral Nimitz, à la tête de la flotte américaine, voit cette bataille comme l’ultime chance de renverser la supériorité japonaise. Une course contre la montre s’engage alors pour Edwin Layton qui doit percer les codes secrets de la flotte japonaise et, grâce aux renseignements, permettre aux pilotes de l’aviation américaine de faire face à la plus grande offensive jamais menée pendant ce conflit
Alors, oui, c’est sûr, c’est un peu bourrin quelquefois… N’est pas Christophe Nolan et son « Dunkerque » qui veut, mais ce n’est pas aussi mauvais que certains le clament…
D’accord aussi, pour ceux qui ont vu le film « La bataille de Midway » de 1976, le Emmerich (qui est un peu le bourrin dans l’histoire) n’est pas au niveau.
Pourtant, le film fonctionne… le parti pris de se mettre à hauteur d’hommes (à Pearl Harbor ou ailleurs) est un bon élément et les effets spéciaux (même si ça se voit deux ou trois fois, vraiment trop !) sont un atout.
Il y a bien des invraisemblances mais bon, c’est un film de guerre, à gros budgets pour le grand public… il faut donc des scènes qui en jettent même si, techniquement c’est un peu impossible… pas grave, on ne chipote pas !
Honnêtement, j’ai passé plus de 2h sans regarder ma montre, même pendant les scènes un peu mièvre (c’est dire !)…
Pour moi, et malgré un casting « second rôle » intéressant (Dennis Quaid, Woody Harrelson, etc.), il y a UN souci majeur : le manque de charisme du « héros » … le fameux Dick Best… son acteur n’a pas de charisme… en sus, il est un brin tête à claques, ajouté à ça, quelques banalités de dialogues… je n’ai pas adhéré à cet homme qui a risqué sa vie et sa santé dans cette bataille… même quand il perd ses coéquipiers, on n’y a pas d’émotions.. Même le mécano (joué par un des frères Jonas) a plus de charisme que lui ! On a plus d’empathie pour lui que pour l’aviateur… Merde…
Même son meilleur pote (enfin le dernier qui reste) est plus lumineux et expressif…
Alors, on a vu largement mieux en film de guerre mais si vous avez aimé Pearl Harbor de Michael Bay, vous devriez accrocher à celui-ci…
Resistance de Jonatahn Jakubowicz (Canal +)
Durant la Seconde Guerre mondiale, en 1942, Marcel Mangel s’engage, sous le nom de Marcel Marceau, dans la Résistance française, sous l’influence de son frère Simon et de son cousin, Georges Loinger. En partie par le mime, il aidera de nombreux enfants orphelins, dont les parents ont été tués par les nazis.
Voici typiquement le film avec lequel j’ai du mal… non pas pour le regarder mais pour en dire ce que j’en pense…
D’un côté, l’histoire du futur Mine Marceau est intéressante, prenante et surprenante, sûrement pour une certaine partie des spectateurs….
De l’autre, il manque, parfois, au détour d’une scène, quelque chose à ce film…
Je pense qu’il faut, pour ce film, le regarder avec le cœur, en pensant aux mines de Marceau, à ce personnage poétique, mélancolique et souvent bouleversant.
Car son histoire (même sûrement romancée) est triste, mais porte sur un jeune homme qui ne vit que pour l’art, ne pense qu’à ça et se retrouve propulsé dans les affres de la guerre, à vouloir sauver des enfants, juifs, comme lui, face à l’oppression nazie… Il aide en cela son frère, plus vindicatif que lui au départ, et deux sœurs dont l’une est son béguin depuis longtemps. le tout dans la ville Résistante par excellence : Lyon.
Jesse Eisenberg fait le job même si, parfois, on ne capte pas ses mimiques… face à une Bella Ramsey qui affichait une mine triste et un regard pétillant… le reste du casting est excellent (deux français à l’affiche avec Clémence Poésy, toujours impeccable en fille triste, et Félix Moati)…
Mais, pour moi, le plus du film est le rôle de Klaus Barbie… interprété de manière glaciale par Matthias Schweighöfer… à la fois terrifiant puis touchant quand il parle de sa fille. J’avais repéré l’acteur dans Baron Rouge en 2008… et depuis je le suis à la trace… Ce personnage est ambigu à souhaits et fait un contrepoids magnifique avec ce clown triste, cet idéaliste, qui ne doute de rien et dont la poésie peut sauver des vies.
Reste cette boule au ventre à la fin… et même s’il y a des défauts, ce film reste un beau regard sur les sacrifices que certains ont fait pour que nous soyons ici, libres.
Les 7 de Chicago d’Aaron Sorkin (Netflix)
Lorsque la manifestation en marge de la convention démocrate de 1968 tourne à l’affrontement, ses organisateurs sont accusés de conspiration et d’incitation à la révolte.
Alors, le réalisateur est aussi scénariste… notamment pour des films comme Social Network ou entre Le Stratège… et même s’il n’a pas la caméra d’un Fincher ou d’un Stone, on ne peut pas lui jeter la pierre.
Ces 7 font partie de l’histoire judiciaire américaine… ces figures de la contestation contre la guerre de Vietnam, à des différents niveaux (du pacifiste au Black Panther) se retrouvent jugés pour conspiration et incitation à la révolte… le procès long comme un jour sans fin (plus de 150 jours !) est fait de discriminations et de montages. Le juge est à cheval sur ses principes et opposants à ces contestations, le FBI monte des pièges et des chausse-trappes pour les faire inculper et la société américaine, dehors, se déchire (tiens, tiens)…
Ce n’est plus un procès, c’est une arène ! Tous les coups sont permis et les personnalités disparates émettent au milieu de ce cirque… Car certains prennent la scène du procès et s’en amusent… D’autres comprennent l’ampleur des dégâts quand certains autres ne pensent à leurs mouvements et leurs batailles personnelles.
Le casting est excellent (bravo à Mark Rylance et Sacha Baron Cohen) malgré une petite déception pour Gordon-Lewitt qui est en recul et moins exploité…
Sinon, 2h de dialogues, de flash-backs, d’éloquences d’avocats, de manipulations et le portrait d’une Amérique qui n’en finissait pas de s’entre-déchirer !
Cela pourra paraître bavard (trop ?) à certains, longs à d’autres, mais le spectacle est intéressant, croyez-moi !
Ce n’est pas le meilleur film de procès / justice mais il a un pouvoir, celui de faire réfléchir et d’ouvrir la boîte à compréhension sur ce procès et la société… et pas qu’américaine !
Documentaires !
American Murder: The Family Next Door» de Jenny Popplewell (Netflix)
Le récit de la disparition de Shanann Watts et de ses deux filles au Colorado en 2018.
Le massacre de Shanann, cette Américaine enceinte et ses deux petites filles, toutes tuées par Chris Watts, leur mari et père, est glaçant…
Le documentaire s’appuie sur des images d’archives télévisées ou des caméras embarquées des policiers, ainsi que les échanges de SMS de Shanann avec sa meilleure amie, sa famille, et son mari, et ses vidéos/photos sur Facebook.
C’est la chronique d’un couple avec ses zones d’ombres, et l’exposition d’une époque (Shanann partage vraiment tout sur Facebook !) au regard des autres.
C’est glaçant car dès la « disparition », certains voisins/amis ont un doute sur le mari, trop « calme, ou, trop lisse, ou, trop agité ».
Pourtant malgré cette banalité du crime (cela n’est malheureusement pas le seul cas), il y a un manque de rythme et on est un peu comme les voisins, on sent bien un malaise…
la révélation de l’adultère est évidemment un point de retournement dans la vision « du couple parfait » que Shanann entretenait sur les réseaux sociaux… La vie parfait, d’un couple parfait, mais qui, au quotidien, se délitait…
De là, à tuer sa femme enceinte, et étouffer ses filles, puis les jeter comme des tas d’ordures…. Il y a de la marge… que trop souvent, certains franchissent.
Séries TV !
Dix pour Cent
Quatre mois ont passé et Andréa a enfilé le costume de Directrice Générale. Le pouvoir lui plait, mais l’absorbe totalement car ASK est à nouveau en situation périlleuse avec le départ …
Tout part en vrille chez ASK… côté professionnel (les artistes se barrent chez la concurrence à cause de la nouvelle « salope d’agent ») et côté coulisse (les couples se délitent devant l’ampleur des ennuis professionnels)… Tout le monde rame comme il peut pour maintenir le bateau qui prend l’eau doucement mais sûrement… l’ex-d’Andréa fait la navette entre Londres et Paris, finance mais ne peut plus trop assurer les pertes, Andréa voit son couple fondre comme neige au soleil, n’assume plus toutes les casquettes (épouse, mère, PDG, agent etc.), les malheurs s’accumulent, et en prime, les artistes partent en vrille (Sandrine Kiberlain en futur vedette du stand-up !)… L’américaine à Paris (ah, la scène au Père Lachaise avec Sigourney Weaver en cougar sublime), le dépressif, la future actrice amoureuse de son ex, l’agent en déroute, l’agent double (voire triple), le bon vieux Mathias qui trahit encore mais s’en prend une qui le fait réfléchir…
Bref du vraiment bon 10%…. ils l’ont bien mérité leurs 10%… le dernier épisode est émouvant, et ils vont nous manquer…
Manifest Saison 1 et saison 2 (partielle) (TF1)
Le vol Montego 828 à destination de New York disparaît des radars sans laisser de traces, avant de réapparaître cinq ans plus tard sans aucune explication. Pour les 191 passagers à bord, le temps ne s’est pas écoulé. Mais pour leurs proches, ces cinq années ont été éprouvantes… Que s’est-il réellement passé ? Comment les revenants vont-ils parvenir à s’adapter ? Sont-ils revenus changés ?
Un soir de grand vent, je suis tombée sur le premier épisode de la saison (mais que faisais-je chez TF1 replay ??)… Alors le concept qui sent un peu le réchauffé de Lost (mais ce n’est pas Lost !!) est pas mal amené… En gros, un avion s’est volatilisé pendant 5 ans. Tout le monde a cru à sa peine en mer (il survolait les Caraïbes), mais, paf, le revoilà… Tout le monde est resté le même… même âge, même souci, même passé sauf que le monde a tourné, évolué et s’est remis à vivre… sans eux.
Petit à petit, au fil des épisodes, un lien apparaît… des « signes », des intuitions, poussent certains passagers (3 principalement, un frère et une sœur, et le fils dudit frère) a enquêté de leur côté, bientôt aidés par le directeur de la NSA (en sous-marin)….
Le souci est que le duo frère-sœur manque cruellement de charisme et sont tellement insipides dans leurs vies privées (pleins de bon sentiments, revirements amoureux qui se sentent à vingt kilomètres, etc.) que cela en devient un peu énervant… voire beaucoup. Pourtant la réalisation et la ligne rouge directrice font que j’ai regardé la première saison (où, un twist arrive pour relancer l’intérêt et d’ailleurs le personnage est plus ambigu et intéressant que le duo fade… même si, on se doute que la petite blonde va succomber au ténébreux disparu, en saison 2)…
J’ai donc attaqué la 2e qui était en diffusion (en V.O, merci à TF1 de supprimer la V.O. pour la rediffusion de la 1ère saison…)
Alors, oui, vous me direz « qui est le frère fade »… le prince charmant de Once Upon a Time qui était déjà un peu limpide et nouillette dans la série… Alors, oui, il est joli à regarder mais punaise, j’avais envie de le secouer comme un prunier ! Sa sœur ? Une girouette qui ne sait pas où elle a mal…
C’est une série sympathique de laquelle il ne faut rien attendre de plus que de connaître le « pourquoi et comment l’avion a disparu et est resté 5 ans absent… » .. plus l’histoire du « twist dans la saison 2 »…
La saison 2 part avec un peu plus de « rebondissements » mais avec autant de bons sentiments (et un nouveau chevalier pour la jolie policière… pas mal au demeurant !)…
Reste à savoir si les scénaristes avait déjà leur plan final ou s’ils l’improvisaient au fur et à mesure des saisons (commandées ou pas !)… On a été tous paumés à la fin de Lost… Lost in translation pour Manifest !?
Possessions (Canal+)
Natalie, jeune française expatriée en Israël, est accusée d’avoir assassiné son mari le soir de ses noces. Karim, un diplomate français chargé d’apporter sur place son aide à des ressortissants en difficulté, tombe peu à peu sous le charme de Natalie…
Alors, voici typiquement la série qui me laisse un goût amer dans la bouche… Tout était réuni pour une série addictive et très bonne. Les décors, l’ambiance un peu étrange, les acteurs, l’intrigue… mais petit à petit, on se perd, tout devient confus, un peu tiré par les cheveux… A trop vouloir du fantastique, les questions restent en suspension, là, quelque part et/ou avec trop de pistes pour être démêlées au dernier épisode… La fin est bien trop conventionnelle pour l’entame de la saison…
Alors, c’est une bonne série mais il y a comme un goût d’inachevé ou de raté à un moment… un truc qui manque… d’où ma frustration et mon goût amer !
L’Aliéniste Saison 2 (Canal+)
Sara Howard vient d’ouvrir sa propre agence de détectives privés. Elle sollicite l’aide du docteur Laszlo Kreizler et de John Moore afin de traquer un assassin insaisissable.
Retour de la série glauque mais bien foutue ! J’avais adoré la saison 1 (et sa lenteur si agréable), qui m’avait poussé à lire le roman de Caleb Carr (que j’avais dévoré !)…
Nous revoilà avec Sara, en détective privée, le Docteur Kreizler toujours aussi intrigant et son fidèle John Moore…
C’est un petit bijou…
Cette fois, Sarah est la tête de pont de cette aventure d’enlèvements d’enfants. Une enquête avec chausse-trappes et relents de féminisme, lutte pour le droit des femmes, et misogynie en tous genres.
Laszlo est un ami fidèle, débordé aussi par sa propre structure hospitalière, luttant pour une meilleure prise en charge des patients et John se prépare à épouser…la fille illégitime du grand Hearst, magnat de la presse, et, accessoirement son patron au New York Times… même si il se précipite au moindre battement de cils de Sarah (ah ! l’amour !).
Car pour ceux qui avaient suivi et soupiré pour la déclaration de John à Sarah (saison 1… THE demande en mariage de cette fin de siècle !), en resteront sur le flanc. Sarah a refusé la demande en mariage… non par désamour mais plus parce qu’elle est consciente de son indépendance, son émancipation et a peur de ne pas être la hauteur des standards familiaux de son soupirant (qui soupire toujours).
Ils vont alors plonger dans les bas-fonds de New York, essayer de retrouver l’individu qui enlève ces enfants et les tuent, par dépit, et avec mise en scène (memento mori).
Entre lenteur de certaines scènes, le côté cru et réel des bas-fonds, les troubles, les difficultés, les amours contrariées, et les angoisses de chaque personnage, cette saison 2 est réellement un pur bonheur…
Alors, oui, le cœur des midinettes aura de quoi se soulever (et/ou retomber comme un soufflé) et la fin a de quoi faire espérer une saison 3… car il serait dommage de clôturer une telle série de la sorte… même si, personnellement, la fin me convient très bien… car elle reflète les affres des personnages, et leurs destins.
The Crown saison 4 (Netflix)
La quatrième saison met aux prises Élisabeth II avec deux femmes qui ont marqué les années 1980 : la princesse Diana et la Première ministre Margaret Thatcher, un prince héritier qui doit se marier, l’IRA et les populistes.
Dès le premier épisode, on sent bien que ça va tanguer chez les Windsor…
Alors, oui, les scénaristes ont pris des libertés avec l’histoire familiale, mais bon, ce n’est pas un biopic, dont il faut en prendre et en laisser…
Restent les acteurs, leurs jeux, les décors, les intrigues, les liens, les amours, les déceptions, les faux-semblants, le tout arrosé par la politique de Thatcher, la dame de Fer qui défie l’autre Grande Dame, fine comme pas deux et qui doit, en plus, gérer les amours contrariées de son héritier…
Un Charles qui perd son mentor (Mountbatten tué par l’IRA), qui fait triplement face, comme il peut, à un père aigri (et jaloux de l’affection dudit Mountbatten), un amour contrarié (mais jamais brisé avec Camilla) et la nouvelle fiancée « parfaite » Diana…
Au milieu, la Reine qui surnage au-dessus de la mêlée avec son sens du devoir et du sacrifice… Une Thatcher entre autoritarisme et antiféminisme… l’Angleterre et ses régimes sociaux et populaires éventrés par la Dame de Fer.
Alors, oui, je pense que cela a dû faire grincer des dents à Buckingham car le linge sale se lave en famille… mais le déroulé de cette saison est toujours fascinant…
Trois femmes tellement différentes mais qui luttent contre le pouvoir des hommes… sur la place publique ou en privé…
Le film du mois
American Beauty de Sam Mendes
xx
Lisa