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Explication de texte humoristique … « une chanson d’amour »

ATTENTION IL FAUT UN MINIMUM D’HUMOUR (FAN) POUR LIRE CE BILLET…

On m’a mis au défi, à l’époque, de faire une explication de texte humoristique sur une chanson d’amour.

Cette chanson ayant été sélectionnée, ode à provoquer un état latent de suicide au Nutella,  j’avais émis ce billet… j’avais envie de vous le proposer, revu et corrigé…. Enfin, sans correction, en fait !!

Dans la catégorie « chanson d’amour », elle n’apparaîtrait pas dans mon Top 10 (ni dans mon Top 50, non plus, sachant que je n’atteins même pas les vingt chansons d’amour que j’aime !).

Pour moi, si je devais en citer (déjà) deux, je dirais « Wonderwall » d’Oasis (oui, comme tout bon fan de Blur…) et le sublime « It Had to Be You » de Frank Sinatra.

Mon pari était de commenter « humoristiquement » les paroles de cette chanson et qu’apporter le « pendant réaliste » à ce flot de guimauve.

La chanson était : « ça ira » (de Joyce Jonathan- originale en fin de papier… oui, autant vous la mettre dans la tête à vous aussi !)

J’ai répondu : « Oui, je dois maîtriser une explication de texte, quand même ! »…

On me précise : « Non, non, Lisa, ça ira, c’est la chanson ! ».

J’ai attrapé un pot de Nutella !

Alors, quelques avant-propos avant mon explication de texte sur « ça ira » :

1. Non, TOI au fond, oui TOI !, la (« le » marche aussi !) fan de ladite chanteuse, ne hurle pas au bûcher (sinon tu prends ton tour comme à confesse !) et, surtout, pitié, ne me dis pas que c’est THE chanteuse de la décennie, sinon, je finis un deuxième pot de Nutella.

2. Je comprends très bien que tu puisses adorer cette chanteuse (Meilleure Amie la trouve « bof », c’est dire, connaissant la propension romantique de cette dernière !) et que tu puisses fredonner ses chansons… Tous les goûts sont dans la nature.

3. Je suis libre de mes propos, de mes goûts et encore de mon cerveau (très lent, je sais).

4. N’allez pas croire que je me moque…. Si vous saviez la chanson que j’aime écouter quand je suis amoureuse… Je me mettrais moi-même sur le bûcher !

Allez explication de texte HUMORISTIQUE (en bleu) —

Je le répète au cas où certains ne captent pas l’idée directrice de ce papier ! Je vous aurais prévenu(s), sortez le Nutella ! :

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Dis-moi que si tu es là ce n’est pas juste pour mes jolis yeux (Bien évidemment, pourquoi d’autre ? Ton humour, ta façon de râler le matin et le soir, d’oublier mon anniversaire, le fait que tu penses que je suis parfait alors que même mes parents en doutent ?)

Dis-moi qu’au-delà de ça y’a d’autres raisons qui te rendent heureux (oui, le Chocolat noir aux noisettes, Jude Law, Ben Whishaw, le foot, la formule 1, le Hockey sur Glace, l’automne, le joli damoiseau du bus, etc.)

Dis-moi si tu aimes bien nos paresses et nos matins d’amoureux (autant dire tous les 36 du mois quand on ne bosse pas, on n’est pas réveillés à l’aurore pour aller chez tes parents, ou encore quand tu lâches ton Smartphone !)

Dis-moi que c’est un début mais que tu vois déjà la suite à deux (la suite de quoi ? On passe déjà nos matins ensemble, tu veux quoi de plus ? un tiroir ?) 

Dis-moi que je suis la seule que tu n’aies jamais autant désirée (désirée, tout de suite les grands mots ! Oui, à cet instant précis, oui… Dans trois mois, peut-être, l’année prochaine quand tu m’auras gonflé(e) avec tes projets mariage/bébé/voiture/maison/vacances/canapé etc. peut-être sûrement moins !) 

Je n’ai pas de rendez-vous, plus de rencard que j’ai envie d’accepter (Ah, ouais ? T’es sûre ?) 

Avec toi c’est évident je suis prête à oublier mon passé (Oublier son passé ? Mais c’est une question de philo, ça ! Oublier son passé ? Ma Chérie, on n’oublie jamais rien, on vit avec… Et crois-moi, vu ton âge, t’as encore quelques belles années devant toi pour réaliser que ton passé te suivra toute ta vie, et qu’il faut mieux l’accepter, l’assimiler et en sourire ! Personne ne peut rien oublier, on occulte quelques temps et, un jour, au détour d’une conversation, le boomerang arrive ! Et puis, c’est ridicule… Si tu rayes les gens que tu as aimés à chaque nouvelle rencontre, cela ne sent pas l’honnêteté dans les relations, ça !)

J’ai toujours aimé charmer mais peu importe qu’il n’y a qu’à toi que je plais (charmer ? Oui, c’est bien. Elle réalise qu’elle plaît… On progresse… et elle ne veut plaire qu’à lui… Merci pour les autres !) 

 

Moi je me dis que c’est toi (cool !) 

Et je sais que tu y crois (cool bis !)

Tu es celui qui rythme mes bonheurs, (le pauvre garçon !) 

Qui rythme mes humeurs (le pauvre, bis, je le plains !)

Juste comme ça (sans explication, le pauvre, ter !) 

Et je me dis que c’est toi (ça va, là, je crois qu’il a compris le message !) 

Et pour la toute première fois (Ah, ouais ?)

Pardonne-moi mes doutes et mes colères (en plus tu doutes de lui et tu passes tes nerfs sur le pauvret ! Ou il est fou amoureux ou il est dingo !)

Le temps fera l’affaire (l’affaire de quoi ? de ton hystérie ?) 

Et toi et moi (donc, nous… vous donc !) 

Oh ça ira (à l’autel ? dans le mur ?)

J’aime les airs assurés que tu empruntes aux plus beaux monuments (ah ça c’est de la poésie quand même ! Les airs assurés des monuments… je rêve !) 

Ton regard doux comme un secret tes caresses aux limites de l’indécent (doucement indécent ? ou carrément hot ?) 

Tu comprends tous mes silences chacun de mes petits moments d’absence (silence on peut comprendre… les absences ? de réactivité ? de réflexion ? de tout ?) 

Si je vais au paradis j’suis pas sûre de voir la différence (le paradis c’est l’enfer, comme disait l’autre … et honnêtement là, c’est déjà l’enfer, alors !)  

[…]

Je me dis prenons des risques et de toute façon c’est trop tard (il faut prendre des risques car c’est déjà trop tard ? Eh, ben, oui tiens, on est déjà dans le mur, accélérons un peu !) 

Au pire on aura des souvenirs des jolis moments dans les tiroirs (Alors, dans les tiroirs, il doit y avoir des chaussettes, des culottes, des boxers, des caleçons, des pulls, sous-pulls, etc… y compris mes romans, mais surtout pas les souvenirs !… La nouille, elle lui propose de vivre une belle histoire, mais elle lui parle déjà de fin… c’est d’une finesse !!) 

J’ai peur de ta gentillesse elle promet tant de bonheur (La gentillesse n’est pas un défaut mais plutôt une qualité et, personnellement, je trouve cela mieux d’être trop gentil que trop con… Quant au bonheur…)

Oh tu sais j’ai peur (de quoi ? de te prendre le mur ? de prendre la porte ? qu’il dise « non » ? Et alors ? Tu ne vas pas en mourir ! Tu auras tout le temps de compléter tes tiroirs, ma chérie !) 

[…]

Et toi et moi juste comme ça (ben, c’est déjà pas mal ! Tu verras en vieillissant, c’est encore plus « comme ça » la guimauve en moins !)
 

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Conseil à la demoiselle : Bon après, tu peux simplement lui dire qu’il est juste le mec « qui te rend plus jolie, intelligente, sûre de toi, émue, drôle, sympathique, étonnée, étonnante et particulièrement lumineuse« …. mais, s’il te plaît, ne lui dis pas tout à la fois, c’est un garçon…. Il va paniquer !

xx

Lisa

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