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Coup de gueule : Cessez de me coller des étiquettes !

Hello,

Cet article est un résumé plus détaillé du podcast paru mardi 21 septembre ; accessible ici !

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Cet été, lors d’un forum sur un réseau social, mon correspondant m’a fait un compliment qui, me connaissant, m’a fait bondir.

Cela partait d’un bon sentiment mais je ne suis pas un mouton (ni une brebis, peut-être une vachette, mais bon… ceci est un autre débat), et encore moins monochrome.

Sous prétexte que je m’y connais un peu en Histoire, que je lis quelques romans historiques (et quand je dis historique, c’est avec de très nombreuses références, non pas juste un roman basé dans une période déterminée mais non déterminante pour le roman !), et que j’ai écrit un triptyque sur la Seconde Guerre mondiale (sur mes 12 parus), il m’a introduit dans la conversation comme étant l’autrice et lectrice qui ne lit ou écrit que des sujets historiques  (notez que je ne gueule pas au mot autrice… même si je me définis comme auteure ou romancière… ceci est donc, bis, un autre débat).

Gentiment, et discrètement, je lui fais la réflexion mais il réitère l’étiquette… et ne m’interroge que sur les livres ou écrits historiques…

Un autre intervenant parlait de football (oui, débat bigarré s’il en est !) et j’ai demandé la main pour demander une précision (sur un match mythique…Argentine – Angleterre… la main de dieu…)…

Interruption de notre hôte : Oui, Lisa, tu veux préciser le contexte historique entre les deux états ?

Non, je veux juste parler football !

J’ai noté que beaucoup adoraient caser les autres dans des boîtes ; cela est très français, en fait.

Dans d’autres pays, vous pouvez avoir plus cordes à votre arc (ce qui est mon cas !), vous ne serez à aucun moment étiqueté.

Depuis que je tiens mon blog (2011), anime Instagram et Youtube (2018), je ne pense pas qu’une seule parution faite ne soit semblable à une autre.

Parlant lecture, je ne lis pas QUE de l’historique (je lis déjà des pavasses d’Histoire, on ne va pas charger la mule !), je me plonge également dans :

  • la littérature contemporaine (ou blanche),
  • la SF,
  • la poésie,
  • du régional,
  • des policiers, des thrillers,
  • des pièces de théâtre,
  • des classiques (en relecture bien souvent),
  • des BD, graphiques et quelques mangas.

 

Si vous êtes curieux, vous verrez bien, en faisant défiler les livres lus sur Livraddict ou Babelio, que je ne me cantonne pas à un genre, comme vous, j’en suis sûre.

En ce qui concerne l’auteure, je suis ce qu’on appelle une touche à tout… sur les douze ouvrages parus, à ce jour, on dénombre :

  • une monographie (Saint Martial Viveyrols, ancienne possession templière),
  • une biographie d’un poète et dramaturge (Louis Geandreau, poète, dramaturge et poilu disparu dans la Grande Guerre),
  • un recueil de nouvelles (une nouvelle au compteur – Les plus belles rencontres sur Facebook),
  • un roman d’anticipation (Liverpool Connexion),
  • un roman d’amour, d’humour un brin satirique (Noble Semaine(s) en Famille(s)),
  • une compilation de nouvelles humoristique (le tome 3 arrive – les Aventures de la Smala),
  • un roman contemporain dans un futur proche, post brexit (The Irish Cottage),
  • un roman d’anticipation et de manipulations historiques (De retour en URSS),

et donc,

  • le triptyque ayant pour thème la Seconde Guerre Mondiale (Karl – Nina : un chemin, Ein Brera, La Chute de Jan) dont chaque volet est indépendant.

Alors, oui, il y a des bases historiques dans mes romans, mais n’est-ce pas le cas dans tous les romans ou presque… 22/11/63 de King, malgré son sujet, est bien ancré en 1963, dans le passé, dans l’Histoire… mais vous ne le définissez pas comme « roman historique », je me trompe ?

Je suis une auteure, une lectrice, mais également une photographe ; je dessine, couds, fais du crochet, cuisine… et d’après les on-dit, je ne me débrouille pas trop mal, voire plus que bien.

Alors, être cataloguée « l’historienne de service » comme auteure ou lectrice, cela m’horripile !

Ne pensez pas à moi comme un être doté qu’une seule passion…

Cessez de réduire les autres à un seul environnement sous prétexte que vous ne maîtrisez pas plus d’un ou deux sujets…

Mon éducation fait que j’ai eu la chance (et les opportunités) de baigner dans plusieurs environnements et que j’ai un cerveau qui fonctionne plus bien (bon, de temps en temps, il me fatigue, mais ne lui répétez pas !).

Alors, la prochaine fois, quand vous me présentez, dites juste :

« Lisa, auteure(trice)/romancière, grande lectrice, fan de musique, cinéma, football, peinture, etc. »… des sujets que je peux aborder sans aller faire une recherche sur Wikipédia ou Google !

Merci de votre diligence !

xx

Lisa

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